« Greenopie à Valennes où l’entreprise au village »

Greenopie a été créée par Raphaële en 2010. Son objet était d’initier des projets multi-acteurs (entreprises, collectivités, universités/recherche) répondant aux enjeux de la transition écologique et sociale.

En 2018, elle décide d’en changer l’objet pour porter directement un projet de revitalisation rurale via la création d’un tiers lieu centré sur l’alimentation, destiné à créer de l activité économique et du lien social sur la commune de Valennes, territoire familier, puisque qu’avec sa famille, elle y a restauré une ferme -Les Aulnaies- dès 1997, laquelle a servi de camp de base à notre aventure.

Ainsi sur une commune rurale, nous souhaitons produire des biens et des services utiles au confort de la population, créateurs d’emplois, mais aussi des services attrayants destinés à des urbains en quête de nature, d’activités et d’urbanité villageoise.

Ainsi peuvent se créer des relations d’échanges économiques, sociaux, culturels, conviviaux bénéfiques à tous.

Une proposition de développement rural

Ce projet répond à deux constats : d’une part les territoires souffrent de l’absence de mouvement, d’échanges et de ressources entrepreneuriales. D’autre part, la ville étouffe ses habitants, littéralement à terme.

En effet, le désir et la nécessité d’expérimenter, d’essayer, d’itérer entre théorie et pratique, de faire, d’innover ont conduit à l’évidence d’un ancrage à la maille territoriale la plus fine. C’est là que les solutions peuvent se concevoir, s’expérimenter; sur le terrain, avec les acteurs locaux. Mais aussi avec des urbains qui se sentent désormais concernés, qui face aux échecs répétés des politiques menées, se surprennent à penser que le problème est peut-être la solution.

Les petites communes rurales sont légion où le lien social se dissout à mesure que le bourg tombe en désuétude. Les abandons successifs des différents services publics liés à « l’impératif » d’optimisation des ressources publiques, à la désindustrialisation de la France et à la santé fragile de son agriculture ont fini par obscurcir l’avenir.

Côté village
encore plus de vie

Recréer de l’urbanité au village

La désaffection des territoires ruraux n’est pas une fatalité, voire est une possible voie de résolution d’un certain nombre de situations critiques, liées à la crise du vivre-ensemble et du modèle économique dominant.

Au village, il est peut être encore possible de retisser les liens, de recréer de l’humus, de retrouver le goût des autres, de créer les lieux et de produire les services nécessaires à cela.

Greenopie est “urbaine” mais pas mondaine, et croit à l’intérêt de raviver « l’urbanité au village », de conforter les habitants dans leur goût de la campagne et de la nature, d’ attirer de nouveaux venus, pour ouvrir le champs des possibles.

La ré-appropriation par chacun d’un espace propre à son épanouissement, passe sans doute par une ré-appropriation collective des espaces ruraux et naturels, un rééquilibrage de l’aménagement du territoire.

Ce retour à la campagne se déploie au fur et à mesure que nos imaginaires se modifient, que ruraux et urbains se fréquentent davantage, qu’un front inter-générationnel se profile.

Côté ville
moins d’apriori

Offrir des espaces à de nouveaux usages, rendre accessible l’expérience du village

Les territoires ruraux sont un débouché pour des cadres urbains en mal d’entrepreneurship, des jeunes en manque de projets professionnels ou de vie, des familles en manque d’espace. Ces populations pourraient y faire l’expérience de la vie à la campagne, de façon temporaire, alternée ou plus durable.

Pour les accueillir, nous devons faire de nouvelles propositions, développer les services susceptibles d’attirer des “faiseurs”, des entrepreneurs mais aussi des gens qui font en dehors du cadre de l’entreprise.

Ces nouveaux venus apporteront des compétences, des moyens, des envies, de l’énergie.

Les territoires recèlent de ressources qu’il ne tient qu’à nous de fertiliser, en nous inspirant de nos envies, de nos expertises cumulées, de la masse d’innovation disponible et des expériences des autres.

La permaculture est ici une puissante source d’inspiration. Les qualités d’observation, d’analyse, d’intelligence collective, le concept de sytème, inhérents à sa méthodologie, sont de précieux outils pour l’invention de solutions désirables aux enjeux contemporains

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